Traditions culinaires pour le repas de Noel
Des huîtres , du foie gras , du saumon fumé sont consommés en entrée.
Le plat principal caractéristique est la dinde de Noel .
L'oie , le homard sont également populaires.
Le boudin blanc est aussi associé au repas de Noël.
Le dessert caractéristique est la bûche de Noel . En Provence, il existe aussi une tradition dite des Treize desserts , en souvenir de Jésus et de ses douze apôtres.
Les treize desserts sont dégustés au retour de la messe, ils resteront sur la table pendant les 3 jours suivant, jusqu'au 27 Décembre :
les 4 mendiants : figues sèches (Franciscains), amandes (Carmélite), raisins secs (Dominicains) et noix (Augustins),les dattes : symbole du Christ venu de l'Orient,les nougats (le noir et le blanc) pour le pénitent blanc et le pénitent noir selon certains, pour d'autres le nougat blanc, doux et onctueux représente la pureté et le bien, le nougat noir plus dur et cassant évoque l'impur et les forces du mal.la fougasse à l'huile d'olive (la pompe) : galette ronde aplatie à l'huile d'olive,la pâte de coing ou fruits confits dans la région d'Apt ou de Carpentras,les oreillettes (petite gaufre légère et fine),les fruits frais : mandarines, oranges, poires, raisins et melons d'hiver conservés pour cette occasion.Ce qui compte à Noël, ce n'est pas de décorer le sapin, c'est d'être tous réunis” Noel approche à grands pas, il ne reste plus que quelques jours avant le 24 Décembre au soir.
Les repas de Noel sont, pour la plupart d'entre nous, des moments de fête mais ils peuvent vite se transformer en véritable casse-tête !
En effet pendant des siècles, c'est à la période des fêtes que l'on tuait le cochon, le boudin, noble et frais, ne se conservant pas était le plat de fête par excellence. Dédaignant cette coutume paysanne de nombreuses familles n'hésitent pas à s'endetter pour mettre de la dinde au menu du soir de fête. La bûche, quant à elle a été inventée par un pâtissier parisien au début du XX ème siècle. Elle symbolise le rituel de la bûche que l'on faisait brûler dans l'âtre le soir de Noël et séduit tous les urbains qui n'ont plus de cheminée... Dans la recette d'origine la bûche était un gâteau roulé, glacé de crème et décoré de feuilles de houx au café ou au chocolat. Dès les années 50, les bûches industrielles se multiplient. Dessert obligé des restaurants d'entreprises et autres cantines, la bûche se popularise. Incontournable ou ringarde, lourde ou délicieuse... elle suscite autant de refus que d'adhésion.

Pour fêter dignement Noël, les grandes spécialités régionales ou étrangères se sont invitées à table. Les huîtres, que l'on trouvait dans les années 50 uniquement en bord de mer ou et à des coûts beaucoup plus élevés dans quelques grandes villes, se sont répandues sur tout le territoire et ont pris une place de choix dans les repas de fêtes. Le saumon fumé, dont la production par élevage n'a cessé de croître, a dès les années 80 envahit les linéaires des supermarchés en période de Noël, perdant au passage un peu de sa splendeur et de son aura de mets d'exception ! Quant au foie gras dont 50 % des ventes se fait en périodes de fin d'année, apprécié depuis le XVIIème siècle, il était réservé aux tables des régions productrices. Si traditionnellement l'Alsace puis le Sud-Ouest étaient spécialisés dans l'élevage d'oie et de canard, d'autres régions, pays de la Loire et Bretagne notamment s'y sont mises, augmentant la production pour satisfaire une demande croissante. L'abondance alimentaire, le développement de l'industrie agro-alimentaire ont permis la démocratisation de ces plats, qui avec le champagne et le chocolat sont devenus en 50 ans typiques de Noël.
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